Quelle responsabilité !
Paroles d’anthologie
Premiers évangélisateurs, effectivement les personnes malades (ou handicapées) le sont. Il n’est qu’à les voir et les écouter.
Morceaux choisis :
Lydie : « Entre le corps et l’âme, je préfère mon âme. On a bien plus envie d’aller au Ciel que de marcher! » Andrew : « Pour moi c’est un contact proche et presque quasi parfait avec le Seigneur, c’est ça une guérison. » Evelyne : « Je crois profondément qu’il y a quelque chose après la mort et pour moi ce quelque chose, c’est cet amour infini dans lequel on sera plongé, mais cet amour pour moi c’est déjà maintenant ! »
Sophie : « La prière si on la lâche, c’est concret et pragmatique : le handicap prend toute la place… »
Cédric : « Aussi bas qu’on soit tombé, avec le bon Dieu on se relève toujours ! »
Sœur Catarina : « On dit que c’est à l’ombre de la croix qu’il y a la résurrection. Alors c’est ça qui me donne la joie. »
Martine : « Ma vie aurait été si triste et si morne sans le Christ et sans la Vierge Marie ! »
Jean-Noël : « Il y a beaucoup de souffrance des gens debout : dans leur âme c’est l’enfer aussi. »
Raymonde : « Quand on a la foi et la joie, il faut les partager autour de soi. »
Jeanne : « La foi c’est le compagnon de tous les jours : on se lève avec la foi, on se couche avec la foi. La foi, c’est quand même 90% d’espérance et 10% de doute. »
Frère Matthieu : « La maladie est un mal qui se dit en nous, mais le bien aussi se dit en nous. »
Alexiane : « Je prie, je prie beaucoup moi ! Ah ouais, j’adore la prière ! »
« Avoir le Christ à portée de main »
« Cette perspective nous permet de regarder à travers la foi chaque malade qui devient pèlerin pour saisir la présence du Christ qui demande de l’aide et qui offre en retour son amour salvateur, souligne Mgr Fisichella. Le documentaire se termine dans le regard de Jeanne, atteinte de myopathie, dont le propos illustre parfaitement celui de Mgr Fisichella : « Cette parole de Jésus « Tout ce que vous ferez aux plus petits c’est à moi que vous le ferez » me marque beaucoup parce que Jésus s’identifie aux plus petits tout en délivrant un message aux soignants : c’est merveilleux d’avoir l’occasion de soigner le Christ, d’avoir le Christ à portée de main ! Cette parole je la trouve donc très forte et si on la prenait plus au sérieux, les hôpitaux je pense qu’on pourrait les appeler ‘sanctuaire’ finalement. »
Le film se clôt en rendant hommage à Andrew et Lydie décédés des suites de la maladie. Leur témoignage d’espérance ne s’effacera jamais dans le cœur de tous ceux qui l’ont reçu.