Frère Franck Dubois, le prédicateur
Depuis septembre 2019, frère Franck est maître des novices au couvent de Strasbourg : il accompagne les jeunes frères dans leurs premiers pas dans l’Ordre dominicain. Alors qu’il entame cette nouvelle mission, on lui propose de prêcher au pèlerinage du Rosaire : un nouveau défi qu’il a accepté avec joie et beaucoup de gratitude.
Vidéos 2019
Heureux les pauvres !
Cette parole du Christ est difficile à vivre. « Venir à Lourdes, c’est, avec Bernadette et Marie, accepter d’être pauvres en foi, en espérance et en amour. Rendons-nous disponibles pour entendre Dieu qui frappe à notre porte, et nous serons en mesure de vivre pleinement ce pèlerinage et peut-être saurons-nous aimer les plus pauvres parmi nous. Tel est l’enjeu de ce rassemblement à Lourdes, du 2 au 5 octobre », explique le Frère Olivier de Saint Martin, dominicain, directeur général du pèlerinage du Rosaire.
De nombreuses conférences et catéchèses
Ci-après le programme du pèlerinage. Il est possible de venir une journée ou deux mais il faut s’inscrire (sur place) pour participer aux conférences.
Vous ne pourrez pas tous venir. Alors, chaque jour, du mercredi 2 au samedi 5 octobre, les messes et d’autres célébrations du pèlerinage du Rosaire seront retransmises via Facebook Live. Mais ce ne sera pas tout, il y aura bien d’autres rendez-vous avec notamment Marie Lesure-Vandamme, Dieu m’est témoin et Le Jour du Seigneur !
https://www.facebook.com/Pelerinage.Rosaire.Lourdes/posts/2526799960718630
Le programme
Devenir une hostie vivante
Au cours des apparitions, Marie a initié Bernadette à l’eucharistie au travers de gestes. Cette année, les pèlerins du Rosaire reprennent ces derniers afin de mieux vivre la communion. A chaque geste, correspond d’ailleurs une étape de la confection des hosties de la messe de clôture.
Dieu visite nos pauvretés
C’est dans une grotte que Jésus est né et que Marie est apparue à Bernadette. A travers ces lieux pauvres, Dieu vient nous dire que ce sont nos pauvretés qu’il veut visiter (cf. Jc 2, 5). Face à la grotte, après un lent et beau signe de croix, disons, très lentement, un Notre-Père.
Naître au Christ
L’eau de la source nous renvoie à l’eau de notre baptême. Chacun de nous peut se laisser laver les mains par un autre, signe de notre baptême qui fait de nous des enfants de Dieu. Mais pour cela, il faut accepter de mourir à soi-même pour naître au Christ et porter du fruit (cf. Jn 12,24 & Rm 6,11).
Le sacrement de la Réconciliation
Comme les hébreux (Ex 12. 8), Bernadette a mangé de l’herbe. Ces herbes disent l’amertume du péché que Jésus, l’agneau de Dieu, est venu vaincre en nous réconciliant avec le Père, avec les autres et avec nous-mêmes ! Nous le vivons par le sacrement de la réconciliation. Chacun d’entre nous peut manger un brin d’oseille des montagnes et poser un geste de réconciliation.
Le sacrement de la confirmation
Le feu des cierges nous parle de la chaleur de l’Esprit Saint qui nous réunit en un seul corps et fait de nous des témoins de l’Évangile. Ces flammes, nous disent l’importance du sacrement de la confirmation qui nous initie à la vie de l’Église et nous prépare à recevoir l’eucharistie.
Comme Bernadette, à l’école de Marie, nous nous sommes préparés à recevoir l’eucharistie. En fabriquant les hosties de la messe de clôture, nous avons compris que l’eucharistie nous appelle à devenir nous-mêmes une hostie vivante et agréable à Dieu (cf. Rm 12, 1). Elle nous transforme en Celui qui se donne, le Christ. Elle nous transforme en un seul Corps, l’Eglise.
Frère Olivier de Saint-Martin, dominicain, directeur du pèlerinage du Rosaire
2600 jeunes
Le Rosaire, ce sont aussi 2600 jeunes ! Collégiens (400), lycéens , étudiants et jeunes pros (2200), ils viennent se mettre au service des autres pour vivre une expérience spirituelle très forte. Une belle aventure !